Comment bien assurer ses objets d’art ?

Comme tout objet de valeur, une œuvre d’art est exposée à de nombreux risques : vol, détérioration, catastrophes naturelles, etc. Que vous soyez un amateur d’art ou un collectionneur chevronné, vous avez intérêt à souscrire à une assurance d’objets d’art. Cela dit, opter pour une telle formule d’assurance ou une autre ne doit pas se faire à la légère. C’est un choix stratégique qui détermine en grande partie le niveau de protection et les indemnités à recevoir en cas de dommage.

Quels objets d’art assurer ?

Un objet d’art est une pièce créée par un artiste et qui a une valeur conceptuelle et esthétique. Comparés à d’autres créations artistiques, les objets d’art se distinguent par leur valeur financière, historique et émotionnelle. La liste des objets d’art comprend, entre autres les :

• Tableaux, dessins et peintures.
• Sculptures intérieures et extérieures.
• Meubles d’époque.
• Figurines.
• Statuettes et objets anciens.
• Objets d’art de décoration.
• Boîtes en métaux précieux.
• Horloges.
• Argenterie.
• Porcelaine.
• Gravures.
• Photographies.
• Mobilier ancien.
• Mobilier contemporain.

Les risques couverts par une assurance d’objets d’art

De manière générale, on distingue deux types de sinistres couverts par l’assurance d’art :

• Les dommages de faible intensité.
• Les sinistres graves.

Le premier type s’exprime en termes de fréquence. Les dommages de faible intensité peuvent intervenir à chaque fois que les objets d’art sont manipulés. Cela concerne le transport, le décrochage, le déplacement et l’accrochage des œuvres (tableaux, statues, horloges, etc.).

Le second type englobe tous les dommages accidentels : incendie, catastrophes naturelles, vol, fuite d’eau, destruction, vandalisme…

En revanche, en fonction du type de l’objet d’art à assurer et des conditions du contrat d’assurance, certains risques pourraient ne pas être couverts :

• La disparition ou la perte inexpliquée.
• Les dommages dus à l’évolution chimique des composants de l’objet d’art (corrosion par exemple).
• Les détériorations normales (dégradation des composants).
• Les dommages causés de manière intentionnelle par l’assuré ou avec sa complicité.

À quelle valeur assurer un objet d’art ?

Chaque cas est particulier ! En effet, la valeur d’une œuvre d’art est subjective. Elle est plus souvent émotionnelle que financière. Pour déterminer une valeur d’assurance devant servir de référence en cas de sinistre, les assureurs proposent deux options : la valeur déclarée et la valeur agréée.

Dans le cas d’une assurance en valeur déclarée, la valeur de l’objet d’art est déterminée par l’assuré au moment de la souscription. Il peut s’agir par exemple de la valeur d’achat ou de la valeur vénale de l’objet. En cas de sinistre, l’assuré est tenu d’apporter tous les éléments prouvant la valeur déclarée.

En revanche, la valeur d’un objet d’art assuré en valeur agréée est généralement déterminée par un expert ou établie sur base de la facture d’achat. Cette valeur tient compte de toutes les caractéristiques de l’objet : qualité artistique, état, rareté, importance historique, etc. Elle offre l’avantage d’être plus objective. En outre, l’indemnisation en cas de sinistre est versée plus rapidement dans le cadre d’une assurance en valeur agréée.

Bon à savoir

La qualité de conservation et la rigueur des dispositifs de sécurité sont deux facteurs importants pour réduire les risques et les frais d’assurance. Idéalement, il convient de choisir une solution clé en main offrant une protection optimale de vos objets d’art précieux.

Edge Brokers dispose de nombreuses années d’expérience. Quel que soit l’objet d’art que vous souhaitez assurer, vous pouvez vous fier à un partenaire digne de confiance et offrant une grande expertise locale et internationale. N’hésitez pas à prendre rendez-vous par téléphone pour toute demande d’information. Votre interlocuteur sera à votre écoute et vous aidera en toute situation.